Quand on veut traduire une gamine en justice pour ne pas vouloir quitter Thiers

Citation :

Expéditeur : Beths
Date d'envoi : 18/11/2011 - 22:42:44
Titre : Loi martiale

Bonjour à vous, étranger du Bourbonnais-Auvergne, Membre du Ponant ou Berrichon,

Pour des raisons de sécurité notre Duchesse vient de lever l�état de siège dans notre duché dans le cadre de la loi martiale et de transmettre l�ordonnance suivante aux forces de l�ordre :

Citation :: A tous ceux qui la présente ordonnance liront ou se feront lire,

Nous, Galswinthe de Ludgarès, Duchesse du Bourbonnais-Auvergne, en raison de la guerre qui fait rage dans le royaume et des menaces graves contre l'intégrité de notre duché et de ses habitants que peuvent représenter nos ennemis, après évaluation de la situation des jours passés et des risques avec le Conseil, ainsi que l�Etat Major de la COBA et le Prévôt des maréchaux, conformément au livre I titre A, article 4, alinéa a, de notre codex, décrétons par l�ordonnance suivante l�état de siège dans le cadre de la loi martiale.

En conséquence, il est désormais interdit à toute personne originaire des provinces dites du Ponant, à savoir d'Anjou, d'Artois, de Bretagne et du Poitou, ainsi de plus, originaire du Berry de pénétrer et séjourner dans le duché sans autorisation. Toute personne concernée par cette interdiction est sommée de quitter nos terres dans les 2 jours à venir, sauf cas de dérogation accordée par nous même exclusivement. Toute personne concernée par cette interdiction emménageant dans le duché après publication de cette ordonnance sera toujours considérée comme étrangère au duché et devra quitter le duché ou demander autorisation d�y séjourner, sous peine de poursuites judiciaires immédiates.

Pour toutes les autres personnes, les frontières restent ouvertes, et les déplacements sont autorisés dans le duché. Mais nous ne saurions trop conseiller aux habitants du duché de rester chez eux car nos forces armées patrouillent toutes les nuits sur nos routes pour déloger les personnes suspectes et les récalcitrants. Chacun est responsable des fréquentations qu'il a. Toute personne prenant le risque de voyager avec des ressortissants du Ponant,et du Berry le fera à ses risques et périls.

En cas de non respect des conditions de la loi martiale, les contrevenants sont passibles de poursuites pour Trouble à l�ordre public, dés le délai de 2 jours écoulé ou immédiatement en cas d'emménagement sauvage et non autorisé.

La loi martiale prend effet immédiatement et n'est pas limitée dans le temps, et durera jusqu'a ce que le conseil ducal la lève.

Faict à Clermont, le 18ème jour de novembre MCDLIX,

Galswinthe de Ludgarès, Duchesse du Bourbonnais-Auvergne

[size=11]Si vous souhaitez rester en notre duché, merci de faire une demande justifiée auprès de notre Duchesse, Sa Grâce Galswinthe de Ludgarès, ou du Prévôt, Dame Missanasthasia. Dans le cas contraire, je vous demande donc de prendre le chemin le plus court pour quitter notre duché endéans les 2 jours à venir. Par ailleurs aucun emménageant ne sera toléré dans le duché sans autorisation, sous peine de poursuites judiciaires immédiates.

Je me chargerais de suivre votre parcours dans notre duché pour vérifier que vous vous conformez à cette ordonnance.

J'espère vous accueillir à nouveau dans notre Duché dès que les hostilités auront pris fin.

Beths de Montfort-Balmyr,
Maréchale et Douanière de Thiers

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PS : si vous avez déjà reçu ce courrier de la part de l'un de mes collègues veuillez m'excuser pour ce doublon.
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Expéditeur : Beths
Date d'envoi : 20/11/2011 - 20:32:04
Titre : Loi martiale

Dame Flora_

Vous n'avez pas tenu compte de mon dernier courrier puisque vous êtes toujours présent dans le village de Thiers

Vous avez bénéficié d'une tolérance exceptionnelle, pour cause de bonne volonté. Cependant si dans les 24 h vous ne quittez pas le village en vous dirigeant vers nos frontières, une procédure sera lancée contre vous !

Beths de Montfort-Balmyr,
Maréchale et Douanière de Thiers

Citation :: M'dame la maréchale et douanière bonjour,

Je pense que vous n'avez pas dû voir à qui vous adressiez vos courriers et pourtant je suis venue vous aider à plus d'une reprise dans la maréchaussée. Je n'ai pas choisi d'être à Thiers, comme je n'ai pas choisi de n'être qu'une gamine de 7 ans ayant vécu plus de drames à mon âge qu'il n'aurait fallu.

Tout d'abord permettez-moi de me représenter devant vous : Flora de Monmouth, fille de Fleur de Monmouth aujourd'hui décédée et de Faross également décédé. Mon tuteur et celui que je considère comme mon second père, Léonin de Monmouth.

J'ai été enlevée par mon imprudence, emmener loin des miens pendant que ma maman mourrait en couches. J'ai perdu mon frère jumeau dans l'incendie de Lausanne, j'ai échappé à des ravisseurs avant de parvenir en la ville de Saint-Aignan, où une belle âme en la personne de Nouchkas m'a recueillie... Elle avait oublié quelques affaires à Saint-Aignan il y a de cela des lunes et nous voilà séparer par la guerre car elle n'arrive pas à franchir les frontières vu que les routes sont loin d'être sûres à cause de ce conflit... mon tuteur convole avec sa nouvelle fiancée et vous me dites que vous voulez lancer des poursuites à mon encontre, car je n'ai pas quitté la ville.

Vous êtes inconsciente ou quoi? Qui demanderait à une gamine de s'en aller seule sur les routes par les temps qui courent alors que sa bienfaitrice et son tuteur lui ont sommé de rester à Thiers le temps qu'ils finissent leurs affaires et reviennent me chercher.
Alors moi je sais pas mais quand une grande personne me dit quelque chose je l'écoute, j'ai été élevée de façon à ce que j'obéisse aux grandes personnes de mon entourage.

Je ne sais pas si vous prendrez ma lettre en considération mais si cela vous amuse de poursuivre une gamine de 7 ans car elle ne veut pas ou du moins ne peut pas sortir de la ville et bien faites. Je m'en remettrai à la justice d'Aristote, lui au moins il sait que ce que je dis est vérité... mais j'accepte les épreuves qu'il dresse sur ma route.

Je vous souhaite une bonne nuit, je m'en vais casser de la pierre à la mine pour me nourrir.

Bien à vous

Flora de Monmouth