De Bertincourt à Dieppe

Bien qu'elle fut ambassadrice franc-comtoise attachée aux affaires de Normandie, Fleur prit les devants et prit sa plume pour obtenir un laisser-passer à sa lance. De plus, vu qu'il s'agissait du domaine royal, les lois et coutumes n'étaient pas les mêmes que pour le reste du Royaume, il valait donc mieux prendre ses précautions, afin de ne pas être hors-la-loi. Fleur prit soin d'écrire au Duc Jglth, au Prévôt Leovigild et au Connétable Prud80, dans ce sens.

Citation :: Bien le bonjour votre grandeur,

Je me présente Fleur, Baronne douairière de Quingey, ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie. Je voyage actuellement avec mon bien aimé, Leonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et une amie, Medea7, Dame de Villiers-la-Combe.

Nous sommes actuellement à Bertincourt et nous devrions être demain en domaine royal normand, à Dieppe.

De ce fait, je me permets de vous annoncer notre arrivée en lance, afin qu'aucun ennuis ne nous arrive. J'avoue que depuis que Dame Titmonstre n'est plus mon homologue pour la Normandie, je ne sais à qui m'adresser, malgré mes divers courriers pour avoir cette information.

J'espère que le tout est à votre convenance, sachant que nous serons en territoire normand jusqu'à dimanche, devant traverser différentes villes comme Dieppe, Fecamp, Honfleur, Bayeux et Avranches.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à la présente et vous prie de recevoir mes plus profonds hommages.

Fleur
Baronne douairière de Quingey
Ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie

Citation :: Bien le bonjour Messire le Prévôt,

Je me présente Fleur, Baronne douairière de Quingey, ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie. Je voyage actuellement avec mon bien aimé, Leonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et une amie, Medea7, Dame de Villiers-la-Combe.

Nous sommes actuellement à Bertincourt et nous devrions être demain en domaine royal normand, à Dieppe.

De ce fait, je me permets de vous annoncer notre arrivée en lance, afin qu'aucun ennuis ne nous arrive. J'avoue que depuis que Dame Titmonstre n'est plus mon homologue pour la Normandie, je ne sais à qui m'adresser, malgré mes divers courriers pour avoir cette information.

J'espère que le tout est à votre convenance, sachant que nous serons en territoire normand jusqu'à dimanche, devant traverser différentes villes comme Dieppe, Fecamp, Honfleur, Bayeux et Avranches.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à la présente et vous prie de recevoir mes sincères salutations.

Fleur
Baronne douairière de Quingey
Ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie

PS : j'envoie copie de cette lettre à votre Comte et votre connétable. merci bien.

Citation :: Bien le bonjour Dame le Connétable,

Je me présente Fleur, Baronne douairière de Quingey, ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie. Je voyage actuellement avec mon bien aimé, Leonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et une amie, Medea7, Dame de Villiers-la-Combe.

Nous sommes actuellement à Bertincourt et nous devrions être demain en domaine royal normand, à Dieppe.

De ce fait, je me permets de vous annoncer notre arrivée en lance, afin qu'aucun ennuis ne nous arrive. J'avoue que depuis que Dame Titmonstre n'est plus mon homologue pour la Normandie, je ne sais à qui m'adresser, malgré mes divers courriers pour avoir cette information.

J'espère que le tout est à votre convenance, sachant que nous serons en territoire normand jusqu'à dimanche, devant traverser différentes villes comme Dieppe, Fecamp, Honfleur, Bayeux et Avranches.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à la présente et vous prie de recevoir mes sincères salutations.

Fleur
Baronne douairière de Quingey
Ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie

PS : j'envoie copie de cette lettre à votre Comte et votre prévôt. merci bien.

Une réponse du Connétable ne tarda pas à lui parvenir. Elle lui demandait de patienter 24 à 36 heures avant de franchir les frontières normandes. De ce fait, elle avisa ses compagnons de voyage qu'ils pourraient profiter de la mer un jour de plus, le temps de recevoir leur laisser-passer qui ne serait qu'une formalité.

Citation :: Expéditeur : Prud80
Date d'envoi : 2010-04-12 12:01:44
Boujou Dame Fleur de Poligny, Baronne douairière de Quingey ,

J'ai bien pris note de votre missive , aussi je vous demanderai de bien vouloir patienter avant de franchir notre frontière , le temps que notre prévôt fasse le nécessaire et vous donne personnellement votre laisser passer et celui de ceux qui vous accompagnent .

Par sécurité , le temps que notre armée aie fait sa mise a jour , je vous demanderai d'attendre 24 à 36 heures avant tout déplacements .

Je vais bien sur transmettre votre courrier sur le bureau de messire Leovigild , notre prévôt .

En ce qui concerne notre Chambellan , c'est messire Aegidius qui est en place .
Je reste à votre écoute si besoin est .

Bien respectueusement .

Prud ,
Connétable de la normandie.

Léo et Fleur s'octroyèrent une journée à la pêche, pendant que Medea décida d'aller mater les mineurs non loin de là. Un pigeon vint d'ailleurs se poser sur sa barque au milieu de la journée. Fleur sourit et décacheta le message pour le lire. C'était leur laisser-passer. Elle fit la moue. Leur lance était interdite et le port d'armes prohibés, malgré qu'elle fut ambassadrice. Tant pis, ils feraient avec... elle fit d'ailleurs réponse au Prévôt pour lui mentionner sa surprise.

Citation :: Expéditeur : Leovigild
Date d'envoi : 2010-04-13 00:29:54
Nous, Leovigild,

Prévost des Maréchaux de Normandie élu par le peuple normand et désigné par Sa Grasce Jglth, Duc de Normandie,
Informons en ce 12 Avril de l'An de Grasce 1458 j'autorise fleur medea7 et Leonin à circuler sur le territoire Normand a partir du 13 avril 1458 (à l'exception de la ville de Rouen) aux strictes conditions suivantes :

- Le voyage en lance est interdit.
- Le port d'armes est prohibé
- Le déplacement en mode non attaquant.

Tout manquement à ces conditions entraînera l'annulation immédiate du présent LP et les conséquences juridiques qui en découlent (dépôt de plainte et transmission du dossier à l'armée).

Fait le 12 avril 1458, à Rouen, par Leovigild, Prévost des Maréchaux.

Avec mes plus sincères salutations.

Citation :: Bonjour Messire le Prévôt,

J'ai bien reçu votre Laisser-passer mais j'avoue ne pas comprendre quelques détails. Il me semblait que le domaine royal autorisait le port d'armes aux nobles... Or, vous nous le prohibez, alors que nous sommes tous les trois nobles impériaux. De plus, si nous avions décidé de nous déplacer en lance, c'est pour limiter les risques de nous faire brigander... Notre amie Medea7 s'étant fait brigander deux fois sur la route alors qu'elle rêvassait au lieu de suivre notre lance.

Jusqu'à présent, nos déplacements avaient toujours été autorisés en lance et nous nous étions conformés aux différentes lois des différents Comtés que nous avons traversés... même celui de Champagne qui fait partie également du domaine royal.

Je pensais donc qu'en tant qu'ambassadrice je serai traitée de la même manière que n'importe quel normand, il faut croire que non vu les restrictions que vous nous imposez.

Puis-je espérer avant de pénétrer votre territoire une révision à ce sujet? à savoir nous permettre de porter nos armes et de nous déplacer en lance? Je vous rassure nous ne sommes pas là pour attaquer qui que ce soit, nous sommes en voyage de complaisance.

D'ailleurs, un de mes amis de Normandie, Messire Julho, pourrait se porter garant pour nous. Je sais qu'il faisait partie des douanes normandes, il y a peu.

Je vous remercie de votre prochaine réponse.

Bien à vous.

Fleur
Baronne douairière de Quingey
Ambassadrice franc-comtoise pour la Normandie

Messire Leovigild lui donna réponse que justement il la considérait comme n'importe quel autre normand, il lui proposa même de les escorter jusqu'à Avranches pour éviter les brigands, ce que Fleur accepta au final. Ils devaient intégrer la lance à Dieppe dès leur arrivée et les suivre sans délai.

Fleur ne construisit donc pas de lance à leur départ de Bertincourt. Elle invita Leonin et Medea à la suivre malgré tout. La route était poussiéreuse, mais peu lui importait. Elle désirait arrivée à bon port avec son bien aimé et son amie, pas question qu'ils leur arrivent de quoi. Aussi, ils lancèrent tous les trois leurs chevaux au galop et ne s'arrêtèrent que pour se restaurer et s'abreuver à un cours d'eau. Ils arrivèrent le lendemain matin en vue de la ville. La vue était superbe. Fleur s'arrêta un instant pour admirer le paysage. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Quelle beauté!

De Bertincourt à Dieppe Dieppe10

Un peu plus loin, le château de Dieppe leur en mettait plein la vue.

De Bertincourt à Dieppe Dieppe11

Dominant la falaise et la ville, le château de Dieppe imposait d'emblée sa silhouette massive. Un grand navire de pierre, un vrai château fort, puisé directement à la source de l'imaginaire d'un petit garçon. Encore aujourd'hui le patriarche n'en finit pas de dévoiler les secrets de sa construction et de ses remaniements successifs. Édifié au début du siècle, le quadrilatère en grès et silex, flanqué de ses quatre tours possèdait une grande partie de ses défenses tournées vers l'envahisseur anglais, qui en 1420 avait pris la ville de Dieppe. Heureusement, en 1435, les Français, commandés par le capitaine Charles Desmarets qui dota la ville de fortifications et d'un château, reprirent la ville. Fleur était ravie de pouvoir admirer ce monument symbolique de la ville.

Ils finirent par se restaurer et se reposer dans une auberge proche, avant de rallier le point de rendez-vous et intégrer la lance du Prévôt normand qui devait les escorter jusqu'à Avranches.